Les joueurs du onze montréalais Jason DiTullio (photo), Sita-Taty Matondo, Andres Arango et Chris Lemire font partie de la sélection canadienne des moins de 20 ans, qui disputera son premier match du tournoi contre le Brésil, vendredi.
«Il ny a pas de doute, notre match contre le Brésil sera un gros test, a reconnu DiTullio, un milieu de terrain de 20 ans qui se retrouve avec ses coéquipiers à Dubai depuis le 21 novembre. Mais nous sommes confiants et affamés. Tout le monde est prêt à jouer.»
DiTullio ne pense pas que les joueurs canadiens ressentiront une pression supplémentaire parce quils affronteront le Brésil en levée de rideau.
«Il va certainement y avoir quelques papillons dans lestomac mais je ne pense pas que la pression soit sur nous. En fait, nous navons rien à perdre dans ce tournoi, alors pourquoi pas affronter la meilleure équipe au monde en partant?»
Le Canada, qui fait partie du groupe C, affrontera ensuite lAustralie le 1er décembre et la République tchèque le 4 décembre. Seize des 24 équipes en lice prendront part au deuxième tour, qui samorcera le 12 décembre. La finale aura lieu le 19 décembre à Abu Dhabi.
Le Canada a une fiche à vie de deux victoires, neuf défaites et quatre matchs nuls en six participations au Championnat du monde junior.
BEAUCOUP DEMOTION
La route de DiTullio et ses coéquipiers vers cette phase finale du Mondial U-20 aura été riche en émotions de toutes sortes — pour des raisons sportives et autres.
En premier lieu, il y a eu cette surprenante victoire de 3-2 contre les Etats-Unis, le 17 novembre 2002, à Charleston. Ce gain permettait à la troupe de lentraîneur Dale Mitchell de décrocher la première place au tournoi final de qualification et ainsi de sassurer une place au Championnat du monde. Les Américains étaient pourtant invaincus en matchs de qualification face au Canada, tous groupes dâge confondus, depuis 1957.
Puis, quelques mois plus tard, cétait la déception alors que le Championnat du monde, quon prévoyait dabord disputer au mois de mars 2003, était reporté en raison de la guerre en Iraq.
«Mais le bon côté des choses, cest que ça nous a permis de disputer un plus grand nombre de matchs internationaux, a fait remarquer DiTullio. Nous avons participé à un tournoi au Panama en plus de jouer plusieurs matchs amicaux, ce qui nous a permis de mieux nous préparer.»
Finalement, la semaine dernière, alors que le camp dentraînement de léquipe canadienne battait son plein en Turquie, les joueurs ont vécu des moments de sérieuse inquiétude lorsque deux bombes ont explosé à Istanbul.
«Nous étions assez loin, à une heure davion de là, a expliqué DiTullio. Mais cest une chose de voir ces événements à la télévision à la maison, quand tu sais que cest de lautre côté de locéan, et une autre de savoir que tout ça se passe à une heure doù tu es.»
DiTullio ne pense pas que ces événements ont affecté la préparation de léquipe, mais il est convaincu quaprès une si longue période dattente, tous les joueurs nont quune seule chose en tête : «On veut jouer. Notre objectif est de disputer plus de trois matchs dans ce tournoi. Nous voulons sortir de notre groupe. »
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SOURCE:
bcomm
INFO:
Stéphane Banfi
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