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FOCUS - Les bâtisseurs seront présentés au match de dimanche

Il s’agira d’une occasion où ces quatre joueurs qui ont fait partie de l’édition inaugurale de l’Impact, en 1993, et remporté le premier championnat de l’histoire du club, en 1994, pourront constater, plus que jamais, que leurs efforts de la première heure n’auront pas été vains. Les quatre Bâtisseurs se disent tous heureux de voir l’Impact connaître les meilleurs moments de son histoire en dehors du terrain, tant au niveau de sa popularité auprès des partisans que de sa crédibilité auprès de la communauté des affaires et de sa vitalité à titre de locomotive du soccer québécois.




«Je suis content, parce que ça veut dire que le soccer se développe bien», déclare Doliscat, qui est actuellement adjoint au directeur technique à la Fédération de soccer du Québec, ainsi qu’analyste pour le soccer à RDS. «C’est bon pour tout le monde.»




«C’est très bon pour l’Impact et la communauté du soccer, affirme Limniatis, qui est maintenant entraîneur-cadre de l’Association régionale du Lac St-Louis. C’est sûr que ceux qui étaient là par le passé ont permis à l’Impact de se retrouver là où il est aujourd’hui. Beaucoup de joueurs ont contribué à travers les années, et je suis content d’avoir pu apporter ma petite contribution.»




«C’est bien de voir que d’autres Québécois ont pris la relève», déclare Diotte, qui travaille désormais comme planificateur financier, mais qui garde contact avec le soccer en étant l’entraîneur de ses deux fils, William, 9 ans, et Louis, 7 ans. «Quand on jouait, que les choses aillent bien ou qu’elles aillent mal, on continuait année après année parce qu’on y croyait. Et aujourd’hui, c’est une belle satisfaction de voir que ç’a continué de pousser, de se développer.»




«C’est bien de voir que les graines que tu as plantées ont grandi, et qu’elles continuent toujours de grandir», constate Barker, qui est actuellement directeur du développement des jeunes et responsable des écoles de soccer Réno-Dépôt de l’Impact.»




Le match de dimanche sera également une occasion où les Bâtisseurs d’hier — qui agiront aussi à titre d’ambassadeurs pour l’équipe — viendront inspirer les Bâtisseurs de demain.




«Avoir des bâtisseurs, c’est très bien même pour les joueurs toujours actifs, déclare le défenseur Nevio Pizzolitto, le deuxième joueur après Mauro Biello au chapitre de l’ancienneté chez l’Impact. C’est bien de savoir qu’il y a peut-être quelque chose d’autre qui nous attend quand notre carrière sera terminée. C’est comme une seconde vie.»




«C’est certain que j’aimerais être reconnu aussi pour tous les efforts que j’ai investis. Tu ne veux pas que les gens oublient ce qui a été fait dans le passé pour arriver au club qu’on a maintenant.»




«Ça permet de créer une chimie entre l’équipe d’aujourd’hui et celles d’hier, alors c’est très positif», ajoute le capitaine Mauro Biello, le seul joueur encore actif qui ait fait partie de l’édition inaugurale de l’Impact en 1993.»




«C’est certain que j’aimerais terminer ma carrière ici et continuer de contribuer aux succès du club comme eux l’ont fait, affirme le vétéran défenseur Gabriel Gervais. C’est important de se souvenir de l’histoire du club. C’est très flatteur de recevoir un tel honneur.»




«L’Impact a fait des belles choses dans le passé et nous avons eu du succès, pas seulement des moments difficiles, a quant à lui souligné l’ancien milieu de terrain et actuel entraîneur-chef Nick De Santis. Tous les grands clubs professionnels honorent leurs anciens joueurs. C’est bien pour le sport et le soccer à Montréal.»




En plus d’avoir remporté le championnat en 1994, Diotte, Limniatis, Doliscat et Barker ont aussi tous les quatre décroché le championnat de la saison régulière en 1995, 1996 et 1997 avec le onze montréalais.




Section les bâtisseurs