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FOCUS - L'Impact affronte un adversaire familier, surtout pour Pinizzotto

L’entraîneur adjoint de l’Impact Peter Pinizzotto connaît bien la formation torontoise, lui qui l’a dirigée pendant sept saisons avant de se joindre à l’Impact en 2004.

«J’ai surtout de bons souvenirs de la première année du club, en 1997, affirme Pinizzotto, dont la résidence principale se trouve toujours à Toronto. Nous avions participé aux séries et nous avions remporté 10 matchs de suite durant la saison, ce qui je crois est encore un record de la ligue pour une équipe d’expansion.

«J’ai aussi de bons souvenirs de la saison 2000, quand nous avions battu Long Island et Richmond lors des deux premières rondes des séries. Nous avions perdu contre Rochester en finale de conférence.»

Quelques jours plus tard, les Raging Rhinos remportaient le championnat de la ligue, le premier de deux d’affilée.

«Mais ce dont je suis le plus fier, ce sont tous les joueurs qui se sont développés chez les Lynx et qui ont poursuivi leur carrière en Europe», ajoute Pinizzotto, faisant notamment allusion à des athlètes comme Paul Stalteri et Milan Kojic."

«Il est patient avec les joueurs et il nous a toujours enseigné de travailler fort, déclare le défenseur Mauricio Vincello, qui a disputé quatre campagnes sous les ordres de Pinizzotto avec les Lynx avant de se joindre à l’Impact par voie de transaction avant la saison 2004. Et ce que j’aimais, c’est qu’il ne craignait pas d’adopter un style offensif (avec les Lynx). Parfois, il ne mettait que trois défenseurs et il postait cinq joueurs au milieu.»

Même s’il a dû passer d’un rôle d’entraîneur-chef à celui d’adjoint lorsqu’il s’est joint à l’Impact à l’aube de la saison 2004, Pinizzotto y a trouvé son compte à Montréal. Le contexte s’y prêtait d’autant plus que De Santis en était à ses premières armes à titre d’entraîneur-chef dans les rangs professionnels.

«J’avais pas mal d’années d’expérience, alors Nick et moi avons discuté de la possibilité que je vienne lui donner un coup de main, raconte Pinizzotto. C’est de cette façon que tout a commencé.»

«Compte tenu que Peter a été entraîneur-chef pendant sept saisons, je ne l’ai jamais vraiment traité comme un adjoint, affirme De Santis. Nous avons une bonne relation en ce sens que nous avons la même approche. Je nous considère comme deux entraîneurs qui cherchent à améliorer l’équipe. Il y a une bonne complicité entre nous.»

«Ce qui a facilité les choses, c’est la bonne entente qu’il y a entre Nick et moi. Depuis le premier jour, nous avons eu la même approche en ce qui a trait au style de jeu de l’équipe, explique Pinizotto. J’ai eu l’occasion de connaître Nick comme joueur avec l’équipe de soccer intérieur de Toronto (dans la défunte NPSL), où il était mon adjoint. C’est la raison pour laquelle je suis ici, je savais que la transition se ferait en douceur.»

«Et nous avons aussi de très bons joueurs à Montréal. Il y a une tradition gagnante ici. Et parce qu’il y a de bonnes foules aux matchs, on cherche à entretenir cette tradition gagnante.»

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