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La défensive tout étoile de l'Impact

En fait, tous sauf les défenseurs Gabriel Gervais et Mauricio Vincello, ainsi que l’entraîneur-chef Nick De Santis, qui se retrouveront à Cary, en Caroline du Nord, en vue du match que les étoiles de la USL disputeront au club anglais Sheffield Wednesday, mercredi soir (20h, FSW).

«C’est bien de voir que la ligue a ramené la tradition de disputer un match des étoiles, parce que ça nous permet de jouer contre une équipe d’un autre pays, affirme De Santis, qui dirigera l’équipe d’étoiles de la USL. C'est sûr que je vais utiliser tous les joueurs sélectionnés. Nous allons les utiliser dans le même rôle qu'ils ont avec leurs équipes respectives. Je veux que les joueurs s'amusent, mais il faut quand même bien faire et obtenir un bon résultat, en faisant la démonstration du calibre de jeu qui se joue dans notre ligue.»

Comme De Santis le disait il y a deux semaines, lors de l’annonce des choix de Gervais et Vincello, le gardien Greg Sutton aurait été invité à Cary n’eut été d’une fracture au doigt, tandis que Nevio Pizzolitto et Adam Braz, les deux autres défenseurs réguliers de l’équipe, auraient tout autant mérité d’y être. Après tout, encore une fois cette année, la défensive montréalaise n’est pas seulement la plus avare du circuit, elle est tout simplement dominante: seulement six buts accordés en 15 matchs, avec 11 blanchissages.

Et la défensive a continué d’exceller malgré l’absence de Sutton, le gardien par excellence de la D1 de la USL au cours des trois dernières années. Si bien que le jeune Andrew Weber, à ses débuts dans le circuit, présente des statistiques dignes d’un vétéran, soit une moyenne de 0,333 avec six blanchissages et un dossier sans tache de 6-0-3 en neuf départs.

«Ça aide énormément, note Weber. Leur expérience est un facteur important, aucun doute. Tu as trois joueurs qui font partie de l’équipe canadienne (Gervais, Pizzolitto, Braz), et un joueur d’expérience comme Mauricio Vincello. Ils sont tous des meneurs, ils savent exactement ce qu’ils doivent faire. Ils font toujours le bon choix de jeu.»

«Nous adoptons un concept d’équipe, explique Braz. Nous avons un très bons système, tactiquement nous sommes conscients de ce que nous avons à faire. Ça commence avec les attaquants, qui font souvent des choses qui passent inaperçues. Et au milieu, nous avons de vrais chevaux en Patrick Leduc, Zé Roberto et Lars Lyssand — ils remportent les batailles individuelles.»

Weber a aussi droit à sa part de louanges.

«Il a d’excellentes habitudes de travail à l’entraînement, déclare De Santis. Il a toujours gardé une bonne attitude, il a travaillé fort, ce qui fait qu’il était prêt quand est venu son tour de jouer.»

«Andrew a travaillé fort pour obtenir sa chance, il était toujours alerte dans les entraînements, souligne Braz. Et le travail investi a rapporté.»

Tout comme le travail acharné de Braz a rapporté, lui qui à 25 ans est déjà considéré comme l’égal des vétérans que sont Gervais, Pizzolitto et Vincello. Il reconnaît que son séjour en Suède, en 2003, l’a aidé.

«Pas de doute que j’ai gagné en maturité comme joueur, dit Braz. Leur style de jeu est plus direct, ce qui fait que j’avais à composer avec beaucoup de ballons aériens — des ballons qu’un défenseur doit gagner. Au soccer, la confiance c’est la moitié du combat. Si tu es confiant, tu vas bien faire. Et ma confiance a augmenté lentement mais sûrement.»

Pas étonnant quand on aide l’équipe à blanchir l’adversaire dans 73 % des matchs.

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