Toutefois, le principal objectif de l’entraîneur Nick De Santis et de ses troupes, ce jeudi à Portland contre les Timbers (22h) puis vendredi le 8 septembre prochain contre les Lynx de Toronto au Complexe sportif Claude-Robillard (19h30, Sport Plus XM-172, CJAD 800), sera d’abord et avant tout de donner une prestation solide.
Tout cela, évidemment, afin d’amorcer les séries du bon pied, puisque le but ultime est de remporter le championnat du circuit, comme le onze montréalais l’a fait en 1994 et 2004.
«On veut terminer premier, mais on veut aussi commencer les séries avec une équipe en santé, » déclare le capitaine Mauro Biello.
«On veut surtout livrer un message aux autres équipes que nous allons être en bonne forme et qu’ils devront être prêts, » souligne le milieu Patrick Leduc.
La victoire de dimanche à Sherbrooke, 2-0 contre les Mariners de Virginia Beach, a été une étape positive en ce sens, d’autant plus qu’elle mettait fin à une rare léthargie — de quatre matchs sans victoire (0-3-1).
«Nous voulons terminer la saison sur une note positive, affirme le défenseur Adam Braz. Nous visons la première place, mais notre véritable objectif est de bien faire dans les séries. Nous avons appris de l’an dernier, et nous espérons atteindre la finale et la remporter.»
L’entraîneur De Santis aimerait bien que tout soit réglé d’ici une semaine, puisque cela lui permettrait de mieux préparer ses effectifs en vue des séries.
«Si on est en bonne position en fin de saison, on pourra faire jouer les joueurs qui n’ont pas joué beaucoup jusqu’ici et permettre à d’autres de récupérer et de soigner certaines blessures.», dit-il.
C’est la 10e fois en 13 saisons d’existence que l’Impact assure sa place en séries, la cinquième année de suite.
«Nous avons un club solide avec une mentalité formidable. Cela démontre à quel point cette organisation est excellente, dit Braz. Il faut aussi reconnaître ce qu’ont fait tous les joueurs qui ont joué pour l’Impact à travers les années.»
Après avoir vu le onze montréalais connaître son lot de succès dans les années 1990, l’organisation a su remettre le train sur les rails lors de la relance du club en 2002, note Leduc.
«Au départ, l’objectif était de faire les séries et c’était la grosse marche à atteindre, mais maintenant ça fait partie des choses qu’on s’attend à réussir à chaque année, dit-il. Nos bons résultats sont la conséquence de notre travail. »
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