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Une autre saison de records

Le onze montréalais a joué devant un total de 161 762 personnes cette année, pour une moyenne de 11 554 spectateurs par rencontre à domicile, comparé à 10 064 pour les Raging Rhinos de Rochester. L’Impact a d’ailleurs connu la meilleure saison de son histoire à ce niveau, battant sa moyenne de 11 176 et son total de 156 458 de 2005.

«Les joueurs ne se posent plus la question maintenant, à savoir s’il va y avoir du monde ou non, souligne l’entraîneur-chef montréalais Nick De Santis. Et ce qui est bien, c’est qu’ils peuvent prendre plaisir au fait de se retrouver dans l’oeil du public, d’être reconnus de plus en plus souvent sur la rue.»

La popularité de la troupe montréalaise ne s’est pas démentie de l’année, elle qui a disputé cinq matchs de suite devant plus de 13 000 spectateurs, du jamais vu dans l’histoire du club. L’équipe a notamment attiré 13 450 partisans le 9 août dernier lors d’un match contre les Rhinos, un sommet de tous les temps en saison régulière.

Au classement des 10 plus importantes foules dans les annales de l’Impact, huit ont été enregistrées cette année. Depuis la relance du club en 2002, les assistances n’ont pas cessé d’augmenter.

«C’est signe de santé, souligne le milieu Patrick Leduc. Avant, être joueur de soccer professionnel dans le contexte nord-américain, ça voulait dire préparer son C.V. en prévision de l’année suivante, au cas où. Maintenant, cette crainte n’existe plus.»

«C’est plaisant de voir que les jeunes continuent de nous appuyer, affirme le capitaine Mauro Biello. Et que les jeunes qui nous encourageaient avant, et qui sont maintenant de jeunes adultes, viennent toujours nous voir jouer.»

Sur le terrain, la saison 2006 aura elle aussi droit à une place de choix au sein des annales du club. Outre le championnat de saison régulière qui s’ajoute à ceux de 1995, 1996, 1997 et 2005, l’Impact a remporté la Coupe des Voyageurs, remise à la meilleure équipe canadienne du circuit, pour la cinquième année consécutive.

Le onze montréalais a aussi présenté la meilleure défensive de la ligue pour une quatrième année d’affilée, n’allouant que 15 buts en 28 matchs, un record d’équipe d’abord établi en 2004 puis égalé une première fois l’an dernier.

Les 16 blanchissages réalisés par les gardiens de l’Impact — neuf par Greg Sutton, sept par Andrew Weber — sont le deuxième meilleur total dans l’histoire du club, à égalité avec l’an dernier, et trois de moins que la marque de la ligue de 19 établie par la troupe montréalaise en 2004. Les 10 blanchissages signés à domicile égalent un record du club, tandis que les quatre buts alloués à domicile sont une nouvelle marque, qui efface celle de six établie en 1994 puis égalée en 1996 et 2004.

L’équipe a par ailleurs connu le meilleur début de saison de son histoire à domicile, disputant ses 10 premiers matchs au Complexe sportif Claude-Robillard sans subir la défaite (7-0-3).

Sur le plan individuel, une fracture à l’index a empêché Greg Sutton de dominer la plupart des catégories réservées aux gardiens de la ligue comme il le fait habituellement. Il a néanmoins été proclamé Gardien de but de l’année dans la ligue pour la quatrième année d’affilée après avoir conservé la meilleure moyenne du circuit, soit 0,50 en 14 matchs, devant son coéquipier Andrew Weber (0,571). Et malgré un temps de jeu limité, Sutton a terminé deuxième dans la ligue au chapitre des blanchissages (9) et Weber, 7e pour le nombre de victoires (8).

Mauricio Salles a été le meilleur marqueur de l’équipe avec neuf buts et une aide pour 19 points, ce qui lui a valu le 9e rang chez les pointeurs de la ligue et le 6e rang chez les buteurs du circuit. Avec ses six passes, Leonardo Di Lorenzo a terminé au 4e rang à ce chapitre dans la D1 de la USL. Salles et Mauro Biello ont terminé 4e et 5e, respectivement, pour les tirs au but, avec 58 et 51.

Biello est par ailleurs devenu le premier joueur dans l’histoire de l’Impact à disputer tous les matchs de la saison régulière du club pendant deux saisons de suite. Il est aussi devenu le premier joueur de l’organisation montréalaise à passer le cap des 25 000 minutes de jeu et des 300 matchs en carrière dans la Première division de la United Soccer Leagues.

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