Voici un aperçu de ce qui a été dit, mardi après-midi au Soccerplexe Catalogna de Lachine.
L’ENTRAÎNEUR NICK DE SANTIS
« C’est sûr que c’est une déception. Pendant la saison, nous avons connu des hauts et des bas, mais on dirait que nous avons toujours eu de la difficulté à percer la défensive adverse, à créer des occasions de marquer. Pendant la saison morte, nous avons embauché trois des cinq meilleurs marqueurs de la ligue l’an dernier, entre autres. Nous avons fait notre possible avec les joueurs que nous avions, mais plutôt que des attaquants, il nous manquait peut-être des milieux de terrain plus créatifs. Il va falloir bien évaluer la situation, mais peut-être que cet hiver nous allons regarder du côté des milieux offensifs, et des attaquants aussi. »
«Reste qu’avec les joueurs que nous avions, nous avons terminé au premier rang durant la saison. Peut-être que l’absence de Zé Roberto, qui donne tout son coeur à cette équipe, et d’Antonio Ribeiro, qui joue un rôle de plus en plus important, nous a affecté au milieu du terrain, au plan de la profondeur surtout. »
«Quand même, cette équipe a terminé au premier rang et je dois remercier les joueurs pour leur effort encore une fois cette année. À la fin, quand une équipe ne marque aucun but à ses quatre derniers matchs à domicile, elle ne mérite pas de se retrouver en finale. Vancouver méritait la victoire, la meilleure équipe a gagné.»
LE CAPITAINE MAURO BIELLO
«C’est très difficile de perdre un match décisif à la maison, devant nos partisans. C’est ce qui me déçoit le plus. Mais ce n’est pas facile de gagner le championnat de la ligue. Oui, nous avons terminé au premier rang en saison régulière, mais nous n’avons pas été à notre mieux dans nos derniers matchs. Nous avons eu de la difficulté à marquer des buts et nous avons tenté de trouver des solutions, mais ça n'a pas fonctionné davantage dans les séries, et c’est la principale raison pour laquelle nous avons perdu contre Vancouver.»
LE MILIEU PATRICK LEDUC
«Nous avons connu une saison un peu en dents de scie. Nous n’avons pas été à notre meilleur en fin de saison. Vancouver ne nous a rien volé en demi-finale, ils ont très bien joué, ils nous ont dominés. Sur papier, nous avions une équipe très forte, mais ça n’a pas fonctionné. Nous aurions voulu mieux faire, surtout pour nos partisans — nous aurions voulu leur donner plus que ça, nous visions plus haut.»
LE DÉFENSEUR ADAM BRAZ
«C’est très décevant parce que dans ma tête, dès le premier jour de la saison, mon objectif c’est de remporter le championnat, et c’est le cas pour toute l’équipe aussi. Ce qui fait qu’au bout du compte, se retrouver en demi-finale n’est pas assez. La différence entre la saison régulière et les séries, c’est que si tu ne prends pas l’initiative dès le départ, ça devient très difficile. Tandis que pendant la saison, si tu commets des erreurs, tu peux te racheter par la suite. Par exemple, en début de saison cette année, nous avons subi une dure défaite de 3-1 à Charleston, mais nous nous sommes repris après et nous avons assez bien fait pour nous retrouver avec le championnat de la saison régulière. Malheureusement, en Amérique du Nord, on ne te juge pas sur ta performance sur l’ensemble de la saison, mais selon ce que tu fais dans les séries.»
I. DANS LES FAITS
Position au classement : 1er
Fiche : 14-5-9 (51 PTS), 31BP-15BC
À domicile : 8-2-4 (28 PTS), 18BP-4BC
À l’extérieur : 6-3-5 (23 PTS), 13BP-11BC
Trophées : Coupe du commissaire, Coupe des Voyageurs
• L’Impact de Montréal est champion de la saison régulière de la Première division de la United Soccer Leagues. Un verdict nul de 0-0 entre les Raging Rhinos de Rochester et le Battery de Charleston, le 10 septembre, a confirmé le cinquième titre du onze montréalais, après ceux de 1995, 1996, 1997 et 2005.
• Le onze montréalais a présenté la meilleure défensive de la ligue pour une quatrième année d’affilée, n’allouant que 15 buts en 28 matchs, un record d’équipe d’abord établi en 2004 puis égalé une première fois l’an dernier.
• Les 16 blanchissages réalisés par les gardiens de l’Impact — neuf par Greg Sutton, sept par Andrew Weber — sont le deuxième meilleur total dans l’histoire du club, à égalité avec l’an dernier, et trois de moins que la marque de la ligue de 19 établie par la troupe montréalaise en 2004.
• Les 10 blanchissages signés à domicile égalent un record du club, tandis que les quatre buts alloués à domicile sont une nouvelle marque, qui efface celle de six établie en 1994 puis égalée en 1996 et 2004.
• L’équipe a par ailleurs connu le meilleur début de saison de son histoire à domicile, disputant ses 10 premiers matchs au Complexe sportif Claude-Robillard sans subir la défaite (7-0-3).
Nouveaux records d’équipe (2)
• Quatre buts accordés à domicile
• Meilleur début de saison à domicile (7-0-3)
Records d’équipes égalés (2)
• Meilleure défensive (15 buts en 28 rencontres)
• Dix blanchissages à domicile
II. PERFORMANCES INDIVIDUELLES
Meilleur buteur : Mauricio Salles (9)
Meilleur passeur : Leonardo Di Lorenzo (6)
Meilleur pointeur : Mauricio Salles (19)
Plus de minutes de jeu: Mauro Biello (2192)
Plus de parties jouées : Mauro Biello (28)
Plus de départs : Mauro Biello (24)
Première équipe d’étoiles USL : Greg Sutton et Gabriel Gervais
Deuxième équipe d’étoiles USL : Nevio Pizzolitto et Leonardo Di Lorenzo
Honneur individuels USL : Greg Sutton (Gardien de l’année), Gabriel Gervais (finaliste Défenseur de l’année), Nick De Santis (finaliste Entraîneur de l’année)
* Lauréats à être dévoilés par la ligue plus tard cette semaine.
• Greg Sutton a été proclamé Gardien de but de l’année dans la ligue pour la quatrième année d’affilée après avoir conservé la meilleure moyenne du circuit, soit 0,50 en 14 matchs, devant son coéquipier Andrew Weber (0,571). Malgré un temps de jeu limité, Sutton a terminé 2e dans la ligue au chapitre des blanchissages (9) et Weber, 7e pour le nombre de victoires (8).
• Mauricio Salles a été le meilleur marqueur de l’équipe avec neuf buts et une aide pour 19 points, ce qui lui a valu le 9e rang chez les pointeurs de la ligue et le 6e rang chez les buteurs du circuit.
• Avec ses six passes, Leonardo Di Lorenzo a terminé au 4e rang à ce chapitre dans la D1 de la USL.
• Salles et Mauro Biello ont terminé 4e et 5e, respectivement, pour les tirs au but, avec 58 et 51.
• Biello est devenu le premier joueur dans l’histoire de l’Impact à disputer tous les matchs de la saison régulière du club pendant deux saisons de suite. Il est aussi devenu le premier joueur de l’organisation montréalaise à passer le cap des 25 000 minutes de jeu et des 300 matchs en carrière dans la Première division de la United Soccer Leagues.
• L’entraîneur-chef Nick De Santis et le défenseur Gabriel Gervais et ont été choisis à titre de finalistes pour les honneurs individuels de la Première division de la United Soccer Leagues. De Santis est finaliste dans la catégorie de l’Entraîneur de l’année, tandis que Gervais est en nomination pour le trophée de Défenseur de l’année. Les lauréats dans cette catégorie seront dévoilés par la ligue plus tard cette semaine.
• Quatre joueurs de l'Impact ont été choisis au sein des équipes d'étoiles de la Première division de la United Soccer Leagues. Le défenseur Gabriel Gervais et le gardien Greg Sutton ont été sélectionnés au sein de la première formation, tandis que le défenseur Nevio Pizzolitto et le milieu de terrain Leonardo Di Lorenzo ont été choisis au sein de la deuxième équipe.
III. ASSISTANCES
Assistance totale à domicile (saison régulière + séries): 173 544 spectateurs
Moyenne d’assistance (saison régulière) : 11 554 spectateurs
Plus grosse foule : 13 450 (9 août 2006 vs Rochester)
• Le onze montréalais a joué devant un total de 161 762 personnes cette année en saison régulière, pour une moyenne de 11 554 spectateurs par rencontre à domicile, comparé à 10 064 pour les Raging Rhinos de Rochester. L’Impact a d’ailleurs connu la meilleure saison de son histoire à ce niveau, battant sa moyenne de 11 176 et son total de 156 458 de 2005.
• Depuis la relance du club en 2002, la moyenne d’assistance n’a jamais cessé d’augmenter, passant de 5174 spectateurs par match en 2002, à 7236 spectateurs en 2003, à 9279 en 2004, à 11 176 en 2005, puis à 11 554 cette saison.
• Pour une deuxième saison de suite, l’Impact a dépassé le plateau des 150 000 spectateurs pour ses matchs à domicile.
• L’Impact a disputé cinq matchs de suite devant plus de 13 000 spectateurs, du jamais vu dans l’histoire du club.
• L’équipe a attiré 13 450 partisans le 9 août dernier lors d’un match contre les Rhinos, un sommet de tous les temps en saison régulière.
• Au classement des 10 plus importantes foules dans les annales de l’Impact, huit ont été enregistrées cette année.
• L’Impact a aussi accueilli son 1 000 000e spectateur le 25 août lors d’un match contre les Mariners de Virginia Beach.
• Le onze montréalais a joué à guichets fermés les deux derniers matchs de la saison régulière.
-30-
Source : Patrick Vallée, Impact de Montréal
Info : 514-328-3668 (poste 27)
