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MATT JORDAN: Un nouveau départ

Nous avons joué quatre matchs difficiles sur la route et je suis heureux de la façon dont les choses ont tournées pour l’équipe. Je me sens plus confortable plus la saison avance. Après quelques blessures dans le passé, je suis content de jouer et surtout d’aider l’équipe à gagner. Avant la saison, j’avais eu de bonnes discussions avec Nick (De Santis) et nous avons une approche très similaire.




Depuis ton arrivée avec l’Impact, tu as dû lutter pour le poste de gardien numéro un avec Andrew Weber. Es-tu confortable dans cette position?




Je joue au soccer professionnellement depuis plus de 10 ans et j’ai vécu des situations semblables plusieurs fois. Tous les jours je veux prouver que je peux faire le travail devant le filet. Jusqu’à maintenant, les entraînements avec Youssef (Dahha) ont été très positifs. Il est un excellent entraîneur de gardiens de but et je me suis amélioré avec lui au au cours des dernières semaines.




Comment entrevois-tu ton premier match à Montréal?




C’est sûr que ce sera spécial pour moi. J’ai entendu beaucoup de choses positives sur l’atmosphère ici lors des matchs. Mes coéquipiers m’ont dit que c’est une foule très enthousiaste. Avec plus de 10 ou 11 000 spectateurs, c’est certain que ça apporte un élément de plus au match. Pour nous sur le terrain, la foule est notre 12e joueur alors je suis excité de vivre mon premier match ici.




Après huit saisons dans la Major League Soccer, à quoi tu t’attends de ta première saison dans la Première division de la USL avec l’Impact?




C’est un gros défi pour moi. Je suis très heureux de faire partie de l’Impact de Montréal. Je me suis vite rendu compte que nous avons une organisation de haut niveau, mais aussi une équipe de qualité. L’équipe est remplie de très bons joueurs canadiens et québécois. Il y a une tradition gagnante ici et je voulais en faire partie. Alors je m’attends à gagner ici parce si tu n’as pas l’objectif de gagner à chaque saison, tu n’es pas dans la bonne business. Nous travaillons en ce sens tous les jours.


Si tu n’as pas l’objectif de gagner à chaque saison, tu n’es pas dans la bonne
business.


Ceci étant ton premier séjour au Canada, est-ce difficile de jouer loin de ta famille?




À l’extérieur du soccer, je suis un homme de famille alors j’aime être près de mes proches. Je suis chanceux parce qu’ils viendront vivre à Montréal cet été. J’ai une femme et une petite fille, et mon garçon naîtra donc ici cet été. J’aime beaucoup passer du temps avec ma famille en nature et faire des activités extérieures. J’ai joué au Danemark quelques années et partout en Amérique du Nord, alors je me suis habitué d’être loin d’eux pour plusieurs semaine, mais ce n’est jamais facile.




Quel genre de joueur es-tu et comment penses-tu pouvoir aider l’équipe?




Je suis un joueur travaillant et un leader en montrant l’exemple. Je vais essayé d’utiliser mon expérience pour aider l’équipe à connaître du succès. J’aime beaucoup parler sur le terrain pour organiser l’équipe. Je pense que c’est important pour un gardien et les défenseurs de parler à ses coéquipiers en avant afin d’éliminer les problèmes avant qu’ils ne surviennent. J’ai été impressionné par l’approche de Gabe (Gabriel Gervais). Il parle beaucoup and ça aide tout le monde sur le terrain.




Quel est ton plus beau moment en carrière?




Je pense que j’ai vécu plusieurs beaux moments, mais ce qui ressort du lot c’est le processus que j’ai effectué pour me rendre où je suis aujourd’hui. Après les différentes épreuves que j’ai traversé pendant ma carrière, d’évoluer à ce niveau et pendant aussi longtemps, je suis fier de mon implication et des efforts que j’ai mis.






Après 10 saisons comme joueur de soccer professionnel, comment est-ce que tu continues à te motiver?




Ma force intérieure est de me dépasser à tous les jours et de devenir meilleur. Le jour où tu arrêtes de vouloir t’améliorer ou que tu ne t’améliores plus, tu dois arrêter de jouer. Je pense qu’avec le temps, j’apprécie encore plus les entraînements. Les gardiens de but atteignent le sommet de leur carrière habituellement à 33-35 ans. J’ai seulment 31 ans, alors je suis encore jeune (rires).