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MATTHEW PALLESCHI: Un début prometteur

Après avoir été retranché, j’ai gardé le contact avec Peter (Pinizzotto) et l’équipe, car j’espérais une deuxième chance. Je pense que cette blessure a été un mal pour un bien. Il y a deux ans, je pense que je n’étais pas prêt encore pour jouer au sein d’une équipe aussi talentueuse que celle de l’Impact. Suite à cette blessure, j’ai été approché par les Lynx de Toronto. La saison 2006 avec ce club a été très bénéfique pour moi et j’ai pris beaucoup d’expérience. Je n’étais pas le même joueur lorsque je me suis présenté au camp d’entraînement ce printemps.




Tu sembles avoir trouvé rapidement ta place au sein de l’alignement partant?




Je pense avoir eu un très bon camp d’entraînement et un bon début de saison. Je suis content parce ça va bien pour moi et l’équipe connaît aussi du succès. J’ai pris part à tous les matchs de l’équipe, dont huit comme partant, ce qui était au-delà de mes espérances avant le début de la saison. Nick (De Santis) m’utilise comme milieu de terrain sur l’aile, alors je peux utiliser ma vitesse et mon tir. Il me permet aussi d’être plus créatif, alors j’aime ça.




Ton coéquipier et ami Andres Arango dispute également une première saison avec l’Impact, après avoir joué la saison 2006 avec les Lynx. Crois-tu que ton adaptation au sein du club a été plus facile avec la présence d’Andres?




C’est sûr! Andres et moi, nous jouons au soccer ensemble depuis que nous sommes enfants. Plus jeunes, il y avait une belle rivalité entre nous. Je jouais pour l'équipe de Richmond Hill, alors qu'Andres portait les couleurs de North York Je tentais de marquer et lui essayait de m’en empêcher. Je pense que son équipe était meilleure que la mienne, mais au niveau de la confrontation, ça s’est terminé égal (rires). Nous avons aujourd’hui une belle relation. On se parle beaucoup après les matchs et pendant les entraînements. Cela nous aide mutuellement à progresser.






Même si tu n’as que 24 ans, ton curriculum vitae de joueur professionnel est déjà bien rempli. Parle-nous de ton expérience acquise au cours des dernières années.




J’ai joué plusieurs saisons dans l’organisation des Shooters de Vaughan et lors de mes trois dernières saisons là-bas (2003 à 2005), nous avons pris part à la finale de championnat, mais sans jamais parvenir à gagner. J’espère donc avoir la chance de remporter un championnat des séries éliminatoires avec l’Impact. J’ai aussi eu l’occasion de passer quelques mois avec le club Frosinone Calcio, en division C1/B en Italie. J’ai aussi tenté ma chance en Écosse et en Suède, mais ça ne valait pas la peine pour moi de signer un contrat là-bas.




Tu as également porté les couleurs du Humber College. Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance aux États-Unis dans la NCAA?




Le niveau de soccer collégial au Canada se rapproche de celui qu’on retrouve aux États-Unis. C’est vrai qu’il y a moins d’équipes au Canada, mais c’est tout de même très compétitif. À 19 ans, je voulais jouer en Europe, alors je n’ai pas accepté de bourses d’études américaines. J’ai finalement gradué en marketing. Après ma carrière au soccer, j’aimerais d’ailleurs travailler en publicité.




Outre le soccer, on dit que tu as une passion aussi pour le jeu et le cinéma?




Il y a quelques années, j’ai pris des cours d’art dramatique, mais c’était plus pour mon plaisir personnel que pour en faire une profession. Ce domaine m’a toujours attiré. J’aime beaucoup le cinéma, surtout les comédies avec Will Ferrell. Garçons sans honneur (v.f. de Wedding Crashers) est probablement le film qui m’a le plus fait rire. Toutefois, le sport c’est ma vie. Pendant la saison morte, je joue beaucoup au soccer et au hockey. Tous les dimanches, on s’organise aussi des matchs de football entre amis.