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GRANT NEEDHAM: Bâtisseur de l'Impact

C’est un immense honneur pour moi. Je suis reconnu pour tous les efforts que j’ai pu faire dans ce sport de 1993 à 1998. Pendant toutes les années que j’ai joué, je me suis donné corps et âme. J’ai toujours fait du mieux que j’ai pu. De jouer à Montréal, dans ma ville, a été extraordinaire. J’ai eu l’opportunité de jouer avec une organisation de premier ordre. Tout était super à Montréal.

Quels sont les plus beaux souvenirs de ta carrière?

Je pense que d’avoir été sélectionné sur la Première équipe d’étoiles, en 1995, a été quelque chose de spécial. À l’époque, la Major League Soccer n’existait pas encore et les meilleurs joueurs en Amérique du Nord évoluaient dans notre ligue. Alors d’être honoré avec ces joueurs a été quelque chose de bien. Je me souviens aussi de la première fois que j’ai enfilé le maillot de l’Impact pour disputer mon premier match (18 juin 1993, à Fort Lauderdale).

De quoi est-ce que tu t’ennuies le plus depuis que tu as mis un terme à ta carrière?

Je pense que c’est la camaraderie avec les coéquipiers et la nervosité avant les matchs. Pour résumer, je pense que je m’ennuie du vestiaire. C’est quelque chose de vraiment spécial lorsqu’une équipe se concentre sur les même objectifs. Je suis heureux d’être toujours impliqué avec la diffusion des matchs à la radio (CJAD 800) et de garder contact avec le club. Mais je dois dire que je ne m’ennuie pas de la routine quotidienne et des entraînements (rires).

Est-ce que tu te souviens de quelques anecdotes?

Oui j’ai plusieurs anecdotes sur l’équipe. J’ai des histoires très drôles, mais je ne peux pas les raconter (rires). J’ai le souvenir de jouer aux cartes dans l’autobus avec des coéquipiers comme Rudy Dolsicat, Patrick Diotte et Paolo Ceccarelli ou de manger du poulet frit avec le gérant d’équipe Mike Moretto. Je me souviens aussi lorsque j’ai quitté le Blizzard de Toronto pour jouer ici. C’était bien d’être à Montréal, mais je ne savais pas à quoi m’attendre de cette nouvelle équipe. Je pense que l’implication du Groupe Saputo a été la meilleure chose qui ait pu arriver à ce club.

Comment décrirais-tu ta carrière en un mot?

Mémorable! J’ai vécu tellement de choses avec cette équipe dont je vais me rappeler pour le restant de mes jours. Oui, il y a eu des hauts et des bas, mais je n’ai aucun regret. J’ai aimé chaque seconde de ma carrière. Lorsque j’étais en santé, j’ai vécu de beaux moments avec de très bons joueurs. J’ai eu des moments plus difficiles quand j’étais blessé. J’ai eu des problèmes au genou et des commotions cérébrales, mais je pense que cela m’a rendu plus fort. J’ai été capable de revenir au jeu après que certains m’aient dit que je ne serais pas de retour. Je pense que j’ai transformé les choses négatives en choses positives.

Qui aimerais-tu remercier pour toutes ces belles saisons jouées avec l’Impact?

Premièrement, j’aimerais remercier le président de l’Impact Joey Saputo pour m’avoir donné l’opportunité de jouer ici et de demeurer dans l’entourage de l’équipe avec la radio. Tous mes entraîneurs, mais principalement Valerio Gazzola. Mike Moretto, pour s’être occupé de moi. Il était comme un deuxième père pour tous les joueurs. Mes coéquipiers, parce que j’ai eu un plaisir fou à jouer avec eux. Aussi, le personnel lors des entraînements qui s’occupait de me tenir en forme pour le jeu. Et les partisans parce que même s’ils n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui, les familles et les amis des joueurs étaient toujours présents dans les gradins.

Si nous demandions à tes anciens coéquipiers de te décrire, qu’est-ce qu’ils diraient?

Ils diraient que j’étais un joueur d’équipe, qui donnait toujours son 100% sur le terrain, mais qui aimait faire des blagues et avoir du plaisir aussi. Ils diraient aussi probablement que j’étais un bon professionnel qui était toujours présent, avec la fierté de vouloir exceller. J’ai toujours été très fier de mon équipe et je le suis encore, plus que jamais.