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Nick De Santis et Matteo Ferrari sont sur la même longueur d'onde

Matteo Ferrari 2014 preseason

MONTRÉAL – Nick De Santis et Matteo Ferrari sont encore sur la même longueur d’onde.


Le défenseur italien a créé bien des remous, mardi, lorsqu’il a déclaré que l’actuelle mouture de l’Impact de Montréal n’était « pas aussi bonne qu’avant », mais une discussion franche avec le directeur sportif a arrangé les choses.


« Nous avons lu les commentaires, et je ne crois pas qu’il voulait que ça sorte comme ça, a indiqué De Santis ce jeudi. On sent qu’il songe sérieusement à ce que nous avons fait ces deux dernières années et à ce qu’on peut réaliser avec cette équipe. Et je crois que c’était ce qu’il voulait dire : qu’il y a beaucoup de potentiel et qu’avec quelques nouveaux morceaux, nous pouvons être encore meilleurs. »


De Santis a toutefois été contrarié lorsque Ferrari a remis en question l’aptitude des jeunes de l’Impact à faire face à des situations complexes comme les séries éliminatoires. Ferrari a rapidement changé son fusil d’épaule en se demandant tout haut si ces jeunes ne pourraient pas devenir les meilleures jeunes pousses de la MLS. Mais la langue de Ferrari avait déjà fourché, et il a reconnu son erreur à De Santis en privé.


« Je ne crois pas qu’il voulait dire ça comme ça du tout, car il croit en nos jeunes, et il croit qu’ils doivent progresser chaque jour, a soutenu De Santis. Et du côté des jeunes, il y a aussi beaucoup de respect envers Matteo, car c’est un vrai professionnel, de A à Z. »


Cela dit, Ferrari et De Santis croient toujours que des renforts sont de mise. Pour l’instant, De Santis espère le retour d’Andres Romero dans les prochaines semaines. Un autre attaquant puissant et rapide est également désiré, idéalement avant la fin du marché des transferts en MLS, le 12 mai – voire avant le début de la saison, puisque les Montréalais ont perdu en appel relativement à la suspension de trois matchs infligée à Marco Di Vaio.


Le directeur sportif de l’Impact n’ajoutera pas de profondeur à son équipe puisqu’il juge que cela pourrait saper le moral de certains joueurs. Mais son budget lui permet bel et bien de rechercher un ou deux joueurs qui « amèneraient l’équipe à un niveau supérieur ».


« Je suis conscient de la pression exercée par le travail de Toronto et de D.C., a reconnu De Santis. Mais si on regarde les équipes qui se sont qualifiées pour les séries comme Houston, Kansas City, New England, New York, qu’ont-elles fait? Elles ont pris leur temps et elles tentent de s’appliquer et de faire des choix intelligents quant aux joueurs qu’elles veulent embaucher. »



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