Le New York City FC est toujours sans victoire en 2019
Que se passe-t-il dans le Bronx? L’adversaire de samedi est clairement en phase de transition : le NYCFC a vu, au cours des 12 derniers mois, partir son entraîneur-chef Patrick Vieira et son capitaine buteur et talisman David Villa, en plus d’éléments importants de l’effectif comme l’attaquant viking norvégien Jo Inge Berget ou la dynamo au milieu de terrain Tommy McNamara, justement parti à Houston. Résultat, le début de saison se fait sans tambour ni trompette au Yankee Stadium, avec trois matchs nuls et une défaite au compteur jusqu’ici, mais surtout, une attaque en panne : les Citizens n’ont marqué que quatre buts en quatre matchs et n’ont pas trouvé le fond du filet à deux reprises.
Chez l’Impact, le défi est clair : il faut rebondir après cette cuisante défaite subie à Kansas City, la fin de semaine dernière. La bonne nouvelle, c’est que Harry Novillo sera disponible pour ce match, tout comme Zakaria Diallo, des renforts qui sont non-négligeables. La mauvaise, c’est que notre Nacho magicien sera absent contre un adversaire qui a historiquement donné du fil à retordre aux Montréalais. Qu’importe, puisqu’une toute nouvelle histoire s’écrira, samedi à 13h (TVA Sports, 98,5, TSN 690). Mais avant, on vous explique où l’Impact devra mordre pour vaincre les représentants de la Grosse Pomme.
- Presser intelligemment
Les défenseurs new-yorkais ont prouvé, au cours des quatre premiers matchs de la saison, qu’ils n’ont pas encore la solution pour limiter les revirements dans leur moitié de terrain. Les opportunités de créer des revirements se présenteront et il faudra, du côté montréalais, les détecter pour en profiter, sans trop se dégarnir au milieu, puisque les hôtes commencent régulièrement leurs chances dangereuses par du jeu de transition rapide.
- Se méfier des courses en deuxième vague
Maintenant aligné dans un 4-1-4-1, le NYCFC a du succès en construisant sur la gauche, en passant par le nouveau Joueur désigné Alexandru Mitrita ou par Maxi Moralez, qui ont tenté à eux deux 25 centres en quatre rencontres. Dans ce système, on permet à Alexander Ring d’entrer dans la surface en deuxième vague pour profiter des espaces entre la ligne de défense et les milieux de terrain; la couverture homme-à-homme sera primordiale dans la surface montréalaise.
- Jouer sans crainte
Psychologiquement, on doit laisser les relents du dernier match derrière et jouer à pleine capacité. Cet Impact est la même équipe qui a gagné deux matchs à l’extérieur jusqu’ici; on connait la qualité technique des joueurs offensifs, on connait le plan de jeu de l’entraîneur-chef Rémi Garde, on connait l’engagement dans le jeu, la détermination et l’unité de l’effectif montréalais. L’important, c’est de partir de New York sans regrets.
