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CHARLES GBEKE: Un retour en force

Jusqu’à maintenant, ça va très bien pour moi et pour l’équipe. Nous n’avons toujours pas perdu et nous voulons poursuivre cette séquence. La grosse différence ici, par rapport à ma dernière saison avec les Raging Rhinos de Rochester, c’est le système de jeu implanté par l’entraîneur Nick De Santis. Le système me favorise beaucoup et je sais que sera encore mieux plus la saison va avancer. J’ai un rôle plus grand avec l’équipe cette saison et Nick me fait confiance cette année. En 2005, il ne me connaissait pas aussi bien. Je travaille fort à l’entraînement pour m’améliorer et garder ma place dans l’alignement. Et nous avons une superbe chimie au sein du club cette année.




Étant un joueur de 6’2 et 210 lbs, tu n’as pas le physique conventionnel d’un joueur de soccer. Est-ce que cela t’avantage?




Oui, beaucoup dans ma façon de jouer. Je suis un joueur puissant et j’utilise beaucoup mon corps, mes bras et ma portée pour m’aider à garder possession du ballon, pour ensuite le redonner aux milieux de terrain ou sur les ailes. L’attention est souvent portée sur moi, même avec deux défenseurs, alors c’est plus facile pour des petits joueurs comme Martin (Fabro) ou Leonardo (Di Lorenzo).




J’ai un rôle plus grand avec l’équipe cette année et Nick me fait confiance.


Tu as joué avec quelques équipes de la Première division de la USL (Montréal, Vancouver, Toronto, Seattle et Rochester) mais aussi en France, au Brésil et au Danemark. Y a-t-il un objetif de carrière que tu n’as toujours pas réalisé?




Je n’ai jamais joué de match international avec la Côte d’Ivoire et j’aimerais beaucoup un jour être sélectionné et porter les couleurs de mon pays d’origine. Même si j’ai 29 ans, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour jouer pour son pays, surtout si l’on connaît de bons moments. J’espère donc qu’une bonne saison avec l’Impact pourra m’aider en ce sens. Ce serait vraiment un rêve de marquer un but au cours d’un match international.




Tu as voyagé beaucoup au cours de ta carrière, mais chaque année tu fais un arrêt bien spécial en Amérique du Sud?




Chaque hiver, je vais passer trois mois au Brésil, dans l’État du Paraná. Je vais principalement dans la ville de Curitiba pour aider les enfants défavorisés et les jeunes aux prises avec des problèmes de toxicomanie. En raison de la popularité du soccer au Brésil, les jeunes dans les écoles m’écoutent beaucoup. Ça me fait du bien de pouvoir aider des gens dans le besoin. Je pense que le sourire d’un enfant c’est le plus cadeau que tu puisses recevoir.






Aimerais-tu travailler plus sérieusement dans ce milieu après ta carrière dans le soccer?




Oui. J’ai pris un cours léger de théologie sur Internet, mais je souhaite faire des études plus sérieuses parce que plus tard j’aimerais beaucoup travailler au sein d’une mission, d’une église ou d’un organisme de charité comme l’UNICEF. Je suis un homme spirituel. C’est ce qui me permet d’avoir un certain équilibre dans ma vie. Quand je viens au terrrain et que les choses ne vont pas comme j’aimerais qu’elle aillent, ça m’aide beaucoup. Je pense que les choses qui nous arrivent dans la vie n’arrivent jamais pour rien.