Même si ce match n’avait aucune importance au niveau du classement, subir une défaite contre un rival n’est jamais facile à digérer. Après s’être incliné 1-0 au BMO Field contre les Reds, le sentiment dans le vestiaire était clair : l’Impact méritait beaucoup plus qu’une défaite après cette performance.
« C'est sûr que c'est frustrant, on méritait mieux qu’une défaite aujourd'hui, a dit le milieu de terrain Samuel Piette. Je crois qu'on aurait pu partir d’ici avec un point ou même trois. On a eu d’excellentes chances, mais des fois, ça ne veut pas rentrer. Ça a été le cas [hier]. Il faut continuer. »
L’Impact a été solide défensivement tout au long du match et a même bénéficié d’un peu de chance quand le penalty de Sebastian Giovinco a touché le poteau, juste avant la pause. Offensivement, le Bleu-blanc-noir a fait preuve de précision et de fluidité en passant bien le ballon jusqu’à la surface adverse et a eu d’excellentes opportunités de tir; malheureusement pour les Montréalais, ils ont vu leurs 18 tirs rater le cadre, frapper le poteau ou être arrêtés par Bono.
« On est déçu de perdre ce match puisqu’on aurait pu envoyer un message par rapport à ce qu’on aurait pu faire à l’extérieur contre la meilleure équipe de la ligue, a dit le défenseur Hassoun Camara. On a voulu tout donner, garder le blason pour nos partisans et aller jusqu’au bout des choses. Malheureusement, on n’a pas récolté les points qu’on voulait, mais en même temps, je pense que la prestation a été bonne. »
Patrice Bernier, qui s’apprête à jouer son dernier match en carrière, a fait une apparition à la 71e minute à sa dernière Classique du Canada, sa 150e en MLS. Après le match, il a souligné l’occasion avec ce gazouillis.
Le match d’hier a bien reflété la rivalité que les deux clubs entretiennent depuis des années. Les joueurs ont tout laissé sur le terrain et malgré la défaite, l’esprit d’équipe était palpable dans le vestiaire après le match.
« On est tous ensemble à la fin. Je le répète, c’est collectivement qu’on gagne et c’est collectivement qu’on perd. »
