Le camp d’entrainement est fini, et les joueurs sont de retour à Montréal. 33 jours, 24 heures par jour, avec presque aucun congé. C’est la réalité de la présaison dans la plupart des sports, mais pour une équipe qui a vu beaucoup de changements pendant la pause, incluant un nouveau personnel technique, les bénéfices d’avoir le groupe ensemble pour une aussi longue durée sont clairs.
« Ça a été très important, tant qu’avec les entraîneurs qu’avec les joueurs, a dit le milieu de terrain Samuel Piette. Ç’a forgé l’équipe et son caractère, d’être 24 heures sur 24 ensemble. C’est bien, mais là ça fait du bien de revenir à la maison! »
« C’est sûr qu’on se connait bien maintenant, a dit l’entraineur-chef de l’Impact, Rémi Garde. Je ne sais pas si on va reconnaitre nos familles, mais nous nous connaissons bien au moins. C’est vrai que le groupe a été fortement remodelé et qu’il y a eu beaucoup de départs et d’arrivées C’était bien de passer beaucoup de temps ensemble. L’ambiance à l’issue de ces trois semaines est très positive. Je retiens particulièrement l’unité du groupe, le travail et la solidarité qui se dégagent de ce groupe, et dont on aura besoin pour aller loin cette saison. »
Une équipe avec du caractère
Après des passages à Miami, Las Vegas, et St. Petersburg, le camp d’entraînement est arrivé à son terme avec un match nul de 2-2 face au New York City FC de Patrick Vieira. Ce match nul avait une saveur de victoire pour le Bleu-blanc-noir, qui a effacé un déficit de deux buts en deuxième demie après le doublé de David Villa.
« Ça veut dire beaucoup sur l’équipe, a ajouté Piette. Ça montre que dès qu’on prend un but, on ne s’affaisse pas, on ne baisse pas les bras. Le match est long, on sait qu’on a du talent et des éléments offensifs qui peuvent faire mal à l’autre équipe. On sait que c’est important de ne jamais lâcher. »
« On a joué contre une équipe qui est vraiment bonne et qui joue bien au ballon, a dit le milieu de terrain Saphir Taïder. Ils ont peut-être eu plus de possession, mais ils n’ont pas été dangereux. Je pense qu’aujourd’hui c’est bien ce qu’on a fait, on grandit petit à petit. On est confiants, mais on sait qu’il a du travail toujours à effectuer. »
La confiance monte
Cette performance était importante pour la confiance de l’équipe, surtout après la défaite de 5-0, mercredi soir face au Philadelphia Union. Même si l’Impact a titularisé un effectif très jeune contre ce qui ressemble énormément au 11 type de l’Union, la défaite a apporté une dose de clarté à un effectif montréalais qui avait trois victoires consécutives en matchs amicaux.
« Je pense c’est important qu’on se soit fait battre de cette façon, parce qu’on a vu nos faiblesses, et on a pu s’en occuper tout de suite, a déclaré le gardien Evan Bush. Dans le passé, une défaite de cette façon aurait peut-être divisé le groupe, mais parce que nous nous sommes penchés sur les problèmes dès le début, ça nous a rapprochés. Il va falloir se faire confiance parce qu’il y a beaucoup de bonnes équipes dans cette ligue. Nous devrons jouer tous ensemble à chaque match. »
