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Le long chemin de Zakaria Diallo

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Le défenseur français déterminé à l’aube de cette nouvelle saison

La route de la convalescence n’a pas été facile pour Zakaria Diallo. Après avoir signé avec l’Impact durant l’entre-saison il y a un peu plus d’un an, le défenseur central français était censé être le pilier du rempart montréalais. Son camp d’entraînement 2018 a laissé présager le meilleur, ses performances lors des matchs présaison permettant d’entrevoir toute l’influence qu’il aurait sur l’effectif du Bleu-blanc-noir.


On connaît la suite : ça ne s’est pas passé comme prévu. Diallo a souffert d’une blessure au tendon d’Achille quelques jours avant le début de la saison. Il a été opéré avec succès, mais sa réhabilitation l’a gardé sur les lignes de côté pour toute la durée de la campagne 2018, laissant un trou dans la défense du Bleu-blanc-noir.


Il a passé les trois mois qui ont suivi dans le plâtre, suivis de quelques mois de réadaptation, travaillant très fort pour se remettre au niveau physique qu’il avait atteint grâce à la préparation hivernale; une épreuve difficile, surtout qu’il s’agissait de la deuxième fois qu’il subissant ce genre de blessure. C’est un processus solitaire et exténuant.

Le long chemin de Zakaria Diallo -



Ceux qui connaissent Diallo ne sont pas surpris de le voir exactement où il était l’an passé, avant sa blessure. Toujours souriant et de bonne humeur, l’ancien joueur de Ligue 2 est encore une fois impressionnant au début du camp. Il est imposant en défense et sa vision en allant vers l’avant est excellente.

Tout semble en place pour qu’on voie Diallo jouer ses premières minutes en MLS cette année – et on écrit cette phrase en se croisant les doigts.


« C’est le mental qui est important, a expliqué Diallo, qui a discuté avec Impact Média entre deux séances en Floride. J’ai toujours eu un mental fort et je pense que dans le foot, l’aspect mental est toujours présent. De mon côté, je n’ai jamais rien lâché et je ne me suis jamais posé de questions. Je suis revenu et je savais que j’allais revenir. Maintenant, ça se passe bien et il faut continuer. »


Beaucoup à prouver

Avec la saison 2019 qui s’apprête à débuter le 2 mars pour le groupe montréalais, l’entraîneur-chef Rémi Garde a encore beaucoup de temps pour réfléchir à l’identité des 11 joueurs qui seront sur le terrain du Avaya Stadium pour affronter les San Jose Earthquakes. Le Bleu-blanc-noir a cinq matchs préparatoires au calendrier, le premier étant mercredi soir contre le FC Cincinnati.


Diallo sait que rien n’est certain pour lui à l’aube de la nouvelle saison. À la suite de son retour de blessure durant le mois d’août la saison dernière, le défenseur central français n’a pas vu de temps de jeu pendant le reste de la saison régulière, jouant seulement contre le Fury FC d’Ottawa lors d’un match amical en septembre.


« Il faut toujours se prouver, a dit Diallo. C’est ça, le foot. Il ne faut jamais se relâcher. La blessure avant le début de saison m’avait fait du mal. Aujourd’hui, j’ai tout à prouver. Je suis déterminé et j’ai une revanche à prendre, on peut dire ça comme ça. »


Pour l’instant, Diallo se concentre sur ce qu’il peut contrôler : son camp préparatoire. Le grand défenseur a passé les moments difficiles de la préparation avec Robert Duverne sans problème, clairement très content de retrouver le groupe. Son niveau de jeu lors des mêlées est intense, illustré par une glissade pour dégager un tir de Nacho Piatti qui s’apprêtait à trouver le fond du filet lors d’une séance plus tôt dans la semaine.


« Je veux faire la meilleure préparation. Ça fait une semaine qu’on est là et il nous reste encore quelques semaines de préparation. Je veux aborder le premier match du championnat en étant au maximum de mes capacités dans tous les domaines. Je veux réaliser une énorme saison avec l’Impact », a conclu Diallo.