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Malgré un match nul décevant, le sourire est toujours au rendez-vous

Impact wall against Chicago Fire

MONTRÉAL - La formule du succès au soccer est de remporter ses matchs à domicile et de faire match nul sur la route. Ceci s’applique également à l’équipe d’expansion.


Ils n’ont pas réussi leur coup en faisant match nul 1-1 contre le Chicago Fire samedi dernier, laissant un goût amer auprès des joueurs montréalais. Mais l’entraîneur-chef Jesse Marsch n’a montré aucun signe de déception mardi après avoir qualifié la séance d’entraînement de « meilleure séance en équipe » depuis le début de la saison.


« Je crois que les joueurs sont confiants après leur performance de samedi, a dit Marsch aux journalistes présents. Ils sont déçus de ne pas avoir obtenu les trois points, mais il y a un sentiment de conviction à l’intérieur du groupe. À certains moments, lorsque l’équipe se sent bien, elle prend le temps de relaxer. L’élément clé sera de garder le même niveau d’engagement à l’entraînement tous les jours, dans les bons moments comme dans les moments plus difficiles.


FAITS SAILLANTS : Montréal 1, Chicago 1





Malgré les deux points perdus au Stade olympique, les joueurs affichaient un sourire lors de l’entraînement au Complexe sportif Marie-Victorin. La performance globale de l’équipe contre le Fire a eu un effet positif sur le moral des troupes.


Le gardien Donovan Ricketts semblait optimiste avec ce qu’il a pu voir devant lui, samedi.


« Mon jeu a été facilité par mes défenseurs et j’étais un spectateur, un peu comme vous, a dit le gardien jamaïcain. Je n’ai pas eu grand chose à faire puisque le milieu du terrain a bien joué, la défense aussi et je n’avais qu’à récupérer les ballons perdus. Malheureusement, nous avons encaissé un but et nous voulions les trois points à domicile, mais nous sommes en progression et nous allons nous améliorer. »


Ricketts n’était pas le seul à être impressionné par le jeu défensif. Marsch a indiqué qu’il était satisfait par l’organisation du bloc, qui n’a pas donné beaucoup d’espace aux attaquants rapides du Fire.


L’une des contributions majeures de l’Impact défensivement a été Matteo Ferrari, qui a élevé son jeu d’un cran après la défaite de 2-0 contre Vancouver. Marsch a vanté le défenseur de 32 ans, qui selon lui, est un fin connaisseur du jeu.


« Dès qu’il est arrivé, il a su amener avec lui ses connaissances et son expérience au groupe et à notre corps défensif, a expliqué Marsch. Nous lui avons demandé de changer certains éléments auxquels il était habitué par le passé, mais il comprend la raison derrière ces changements. Ce sont des ajustements faciles pour lui… Je ne pense pas qu’on l’a encore vu à son meilleur. »


Ferrari s’est adapté rapidement au style de jeu nord-américain, d’après ce que Ricketts et Marsch ont pu constater. Même si ce dernier admet que la MLS ne ressemble pas tout à fait au soccer européen, il ne se sent pas désorienté.


« C’est différent physiquement, a admis le défenseur italien. Je n’ai pas vu de grande différence dans les deux premiers matchs. Il faut être prêt à jouer contre des attaquants très rapides. »


Au début de l’entraînement, Ferrari s’est entretenu avec son coéquipier Nelson Rivas, qui a pris part à la séance de jogging avec le groupe, sans toutefois participer aux matchs intra-équipe. Plusieurs supporters montréalais attendent impatiemment de voir le duo Ferrari-Rivas en action, tout comme le numéro 13.


« Nous l’attendons, a dit Ferrari, mais il a subi une sérieuse blessure. Il doit prendre son temps et être patient, mais je suis certain qu’il pourrait beaucoup aider l’équipe lorsqu’il sera prêt. Nous sommes assez différents l’un de l’autre. Il est plus physique et rapide. Je suis davantage un leader, j’organise la défense et je parle aux coéquipiers. Je crois qu’on peut bien jouer ensemble. »