Les joueurs apprennent à connaître leur entraîneur et vice-versa
La première phase du camp est terminée et l’équipe de l’Impact est de retour à Montréal – pour l’instant. Bien que le thème de cette semaine de stage à Miami ait été la mise en forme, ça a aussi été la première fois que toute l’équipe se rencontrait et passait du temps ensemble.
« Le camp a été très bien, a dit Daniel Lovitz. Je pense que la partie la plus importante, c’est qu’on est tous ensemble, on apprend à se découvrir. Récemment, nous avons joué un peu avec le ballon, ce qui est toujours agréable, mais plus que tout, on s’est rendus ensemble au même endroit, on tisse des liens avec les coéquipiers, avec l’équipe, et on commence à déceler des indices à propos de l’identité du groupe. »
Par-dessus tout, les joueurs se familiarisent avec leur entraîneur-chef et commencent à être au fait de son style.
« J’ai remarqué que Rémi Garde est un entraîneur qui est très près de ses joueurs, a expliqué Louis Béland-Goyette. Il donne beaucoup de feedback et je pense que c’est très important pour un joueur. C’est toujours bien d’avoir le feedback de l’entraîneur et de savoir un peu ce qu’il pense. Je pense qu’avoir une bonne relation avec son entraîneur, c’est très important. »
De son côté, Garde croit que tout le monde doit être sur la même longueur d’onde pour pouvoir connaître du succès en groupe. Si la semaine dans la péninsule floridienne s’est déroulée sous le signe du physique, ça a été aussi une semaine lors de laquelle l’esprit d’équipe s’est développé.
« Nous essayons d’avoir une stratégie commune et nous voulons parler la même langue sur le terrain, a souligné Garde. Si nous nous comparons aux musiciens, par exemple, nous avons une symphonie et nous devons la jouer. Je suis en quelque sorte le chef d’orchestre. »
Je ne sais pas pour vous, mais nous avons bien hâte d’assister au premier concert du groupe de Rémi Garde.
