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La recette du succès de l'Impact et des Whitecaps

L’Impact aura la visite de Vancouver ce vendredi au Complexe sportif Claude-Robillard (20h, RDS, FSW, XM-172, CJAD). Puis, le dimanche 16 juillet, ce sera au tour des Whitecaps de recevoir la formation montréalaise (22h).

L’intensité est toujours au rendez-vous dans ces matchs, alors que chaque équipe veut prouver qu’elle est la meilleure au pays. Le match de vendredi sera aussi un retour au bercail pour Bob Lilley, l’ancien entraîneur de l’Impact qui dirige maintenant les destinées des Whitecaps. Mais surtout, les deux affrontements Montréal-Vancouver seront un duel entre des équipes qui luttent présentement pour les meilleures places au classement dans la D1 de la USL.

Les deux organisations, tant du côté de l’Impact que des Whitecaps, connaissent d’ailleurs du succès année après année. Les creux de vague sont l’exception plutôt que la règle.

«C’est important que les équipes canadiennes fassent bien, déclare le défenseur montréalais Adam Braz, un membre de l'équipe canadienne. Ça démontre qu’il y a du talent au Canada. Les Whitecaps et l’Impact ont toujours des équipes de calibre, qui peuvent aspirer au championnat. Les deux clubs ont des organisations solides. Ils ont de bons propriétaires, qui veulent contribuer aux succès du soccer au Canada, tout comme la famille Saputo.»

«Tout comme nous, Vancouver aspire à être parmi les meilleurs, et s’arrange pour avoir un budget suffisant pour être capable d’attirer les meilleurs joueurs disponibles. Quand tu fais ça régulièrement, c’est normal de se retrouver à lutter pour la première place», affirme l'entraîneur-chef de l'Impact Nick De Santis.

Le succès de l’Impact et des Whitecaps est assuré par un imposant contingent de joueurs canadiens — plus de la moitié des effectifs dans les deux cas. Et même si, depuis cette année, les footballeurs américains ne sont plus considérés comme des étrangers chez les clubs canadiens de la USL, les deux organisations continueront de bâtir leur noyau autour du «contenu canadien».

«Bob (Lilley) est Américain, il connaît les meilleurs espoirs américains, alors c’est normal qu’il essaie de les embaucher pour tenter d’améliorer son équipe, dit De Santis. Mais c’est également normal de vouloir promouvoir le talent local.»

Parce que c’est aux joueurs locaux que s’identifieront d’abord les jeunes joueurs du Québec et de la Colombie-Britannique. Ce sont eux qui assureront une stabilité à long terme à l’équipe, qui permettront d’établir un sentiment d’appartenance au sein du club et qui vont créer des liens solides avec la communauté.

«Quand tu joues devant ta famille et tes amis, dans la ville où tu as grandi et où tu as appris à jouer au soccer, tu veux donner un bon spectacle, souligne le capitaine de l’Impact Mauro Biello. Tu veux bien faire, tu veux célébrer tes exploits avec les amateurs.»

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