Foot Culture

Culture foot : 2018 dans le monde du foot

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Quels sont les grands moments de notre sport cette année?

Dans quelques jours, nous disons au revoir à une autre année, une année particulièrement excitante pour le foot; difficile de ne pas l’être, puisque c’était l’année de l’évémement qui représente l’apogée de notre sport, cette fois-ci en Russie. C’est un sentiment mi-figue, mi-raisin qui nous habite de savoir que la Coupe du monde de la FIFA ne survient qu’à tous les quatre ans, rendant l’attente difficile, mais le soulagement lorsqu’elle est arrivée est beaucoup plus grand.

Mais on ne peut pas simplement limiter l’année à ce tournoi; on a vu l’histoire changer, des étapes atteintes, et la fin d’une ère. Et si nous avons hâte de voir ce qui nous attend en 2019, Impact Média jette un dernier regard sur les gros moments des 12 derniers mois.

France remporte la Coupe du monde

L’année de la Coupe du monde est toujours bonne. Et si les Français avaient déjà un statut de favori au début de ce tournoi, leur chemin vers la finale n’a pas été facile. Mais après une défaite difficile en finale de l’Euro, il n’y a que deux ans, on savait que cette jeune équipe avait un niveau d’expérience plus élevé pour ce tournoi en Russie.

La route a été ardue; les Bleus ont affronté les Argentins dans la ronde des 16 – une équipe qui est passée à un cheveu d’être éliminée dans la phase de groupe, mais qui comptait toujours Lionel Messi dans son effectif – et les ont battus 4-3. Contre l’Uruguay et la Belgique en quart de finale et en demi-finale, respectivement, les hommes de Didier Deschamps n’ont alloué aucun but, remportant leurs matchs 2-0 et 1-0 pour accéder à la finale.

Malgré un effort solide des Croates, c’est la France qui a gagné 4-2, remportant sa deuxième Coupe du monde exactement 20 ans après la première.

Le drame de la Copa Libertadores

Cette édition de la Copa Libertadores avait commencé sans problème – des équipes se sont affrontées, l’une perdait et l’autre gagnait et passait à la prochaine ronde – un tournoi tout à fiat normal. Les problèmes ont commencé en finale, lorsque deux équipes de la même ville se sont qualifiées.

Ces deux équipes avaient déjà une longue histoire de haine entre eux qui a mis le ton à la rencontre. On commence avec le match aller, au mythique stade de La Bombonera. Après une pluie désastreuse, le premier match a été reporté au lendemain, et s’est terminé en un match nul de 2-2. Puisque les buts à l’extérieur n’avaient pas d’importance, tout allait se jouer au match retour.

Mais un jour avant ce match, l’autobus de Boca Juniors a été attaqué à Buenos Aires, laissant quelques joueurs blessés et en état de choc.

Des rencontres ont tout de suite été arrangées entre les autorités et les gérants des deux clubs pour voir si ce match pouvait être joué en Argentine, et sinon, où exactement?

La réponse : le Santiago Bernabeu à Madrid. Donc, le 9 décembre, 698 heures après le match aller et à des milliers de kilomètres de la capitale argentine, le River Plate a gagné 3-1 en temps ajouté, mettant finalement un terme à cette finale bizarre.

Trois en trois pour le Madrid

La fin d’une ère au Real Madrid a au moins été marquée par un autre trophée de la Ligue des Champions. Los Blancos ont réussi à mettre la main sur un autre titre européen en mai, battant Liverpool sans trop de difficulté en finale. Cette finale donne probablement encore des cauchemars à Loris Karius, l’homme entre les poteaux pour les perdants. Regardez :

Ce troisième titre de suite est bien un record, le club madrilène devenant la première équipe dans l’ère moderne du tournoi à le gagner trois fois de suite.

Difficile de faire mieux que ça pour les géants espagnols, et l’entraîneur-chef Zinédine Zidane et le joueur Cristiano Ronaldo semblent d’accord, les deux ayant pris la porte de sortie après leur victoire.

Ronaldo à Juventus

Ça n’a pris que quelques secondes après le sifflet final du dernier match de la Ligue des Champions que Ronaldo faisant déjà des commentaires cryptés à propos de son départ de Madrid, mettant un voile sur la victoire de son équipe. Le meilleur joueur du monde (dépendant à qui vous parlez), le meilleur marqueur de l’histoire du club, adoré par des millions, pourrait partir? Crise dans la capitale espagnole

Bien sûr, les rumeurs ont commencé. Pour un mois et demi, des chuchotements concernant l’étoile portugaise se faisaient entendre dans les médias. Il part ou il reste? Il ira où? Pourquoi partirait-il? Finalement, le 10 juillet, les larmes des partisans de Madrid ont coulé. Cristiano Ronaldo partait. Ses neuf ans à Madrid étaient finis. Il était officiellement un joueur de la Juventus, pour le prix modique de 117 340 000$.

Changement de Ballon d’Or

Ça allait arriver éventuellement. Pour des années et des années, les amateurs de soccer pariaient sur qui allait être le premier joueur à mettre un terme à la domination Messi-Ronaldo. Gareth Bale, Neymar Jr., peut-être même Iniesta à un certain point? Après une décennie dominée par Messi et Ronaldo, une période dans laquelle ils ont remporté cinq Ballons d’Or chacun, c’est le milieu de terrain Luka Modric qui a remporté l’ultime prix individuel.

Même s’il a marqué moins de buts que Messi et Ronaldo, il a été au cœur de la victoire du Real Madrid en Ligue des Champions, et doublement essentiel pour la Croatie dans leur parcours jusqu’à la finale de la Coupe du monde, où il a par ailleurs remporté le prix du meilleur joueur du tournoi malgré une défaite en finale. Et n’oublions pas CE but contre l’Argentine en phase de groupe.