Foot Culture

Les retards étranges

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L’erreur est humaine, comme on dit. Les supporters ont dû patienter avant le coup de sifflet initial mardi soir, mais les retards dans le sport professionnel ne sont pas rares, et les raisons sont aussi variées que surprenantes. Impact Média vous présente des retards inusités dont on peut maintenant rire.

10 cent beer night à Cleveland, 1974

Ça arrive à tout le monde de l’échapper. Mais il faut avouer que cette promotion au Cleveland Stadium pour ce match entre les Indians et les Rangers du Texas n’était pas une très bonne idée : 10 sous du verre de bière, détaillé normalement à 65 sous, alors que les deux équipes s’étaient affrontées la semaine précédente au Texas et que les bancs des joueurs s’étaient vidés pour une rencontre au sommet comme seul le baseball le permet. La foule en état d’ébriété a gagné en courage et perdu en sagesse tout au long du match, l’apogée venant en neuvième manche lorsque plusieurs spectateurs embarquent sur le terrain et causent une émeute. Le match sera abandonné et les Rangers gagneront par défaut. Voilà l’occasion pour un rappel amical : vaut mieux consommer avec modération.

Brouillard au Boston Garden, 1988

La dynastie des Oilers d’Edmonton est à Boston pour le quatrième match de la finale de la Coupe Stanley et a la possibilité de balayer les Bruins. Une panne de courant a cependant créé un épais brouillard sur la glace et, avec la marque nivelée à 3-3 en deuxième, le match est suspendu. La partie sera complétée deux jours plus tard et les Oilers de Wayne Gretzky l’emporteront 6-3.

Ah c’est pas toujours super s’envoyer en l’air, Bowe v. Holyfield, 1993

Le combat de championnat du monde des poids lourds IBF et WBA en 1993 promet : une reprise du combat entre « Big Daddy » Bowe et « The Real Deal » Holyfield, qui s’était rendu à la limite l’année précédente à la faveur – unanime – de Bowe. Au septième round, cependant, un parachutiste atterrit sur le ring du Caesars Palace à Las Vegas. S’ensuit un branle-bas de combat autour de l’arène; le saboteur est attaqué tant par la foule que par la sécurité. Holyfield remportera le combat par décision partagée, mais le plus amoché, c’est le parachutiste, envoyé à l’hôpital inconscient. On peut dire qu’il était inconscient avant même de sauter de l’avion.

Les débuts arrosés de Pedro Martinez avec les Mets, 2005

À son premier départ avec les Mets de New York, Pedro Martinez était dégoulinant. Pas en raison d’un effort physique démesuré – est-ce vraiment possible au baseball? – mais bien parce que le système d’arrosage automatique est déclenché lorsque Don Pedro est au monticule. L’histoire ne dit pas si Martinez a utilisé sa glissante plus souvent qu’à l’habitude après cet épisode mouillé.

Permis de zamboni révoqué, Maple Leafs v. Canadiens, 2007

Habituellement, avant l’épisode de la fusillade, les zambonis font trois petits tours et puis s’en vont. Pour ce match au Air Canada Centre en 2007 entre les Leafs et le Canadien, cependant, la tâche s’est avérée passablement plus compliquée. Ça aura pris finalement plus de cinq minutes avant que le milieu de la glace ne soit prêt pour les face-à-face. Le café n’est pas fourni aux conducteurs de zamboni à Toronto?

Au feu à Columbus, 2013

Un feu mineur dans le tableau indicateur a retardé le début du match entre le Columbus Crew SC et le D.C. United de 50 minutes au MAPFRE Stadium en 2013. Heureusement, personne n’a été blessé et le service d’incendie de Columbus a rapidement maîtrisé l’incident. Les joueurs, refroidis malgré le feu qui brûlait dans le stade, ont dû recommencer leur échauffement. Il est confirmé que le Chicago Fire n’a rien à voir avec le brasier.

Panne d’électricité au Super Bowl, 2013

Super Bowl XLVII. Les frères Harbaugh sont divisés de chaque côté du terrain, l’un dirigeant les Ravens de Baltimore, l’autre les 49ers de San Francisco. Peu après la mi-temps et le spectacle de Beyoncé, cependant, les lumières s’éteignent au Superdome de la Nouvelle-Orléans. Panne d’électricité. On devra attendre 34 minutes avant que le jeu ne puisse recommencer. Cette pause aura donné des ailes aux Californiens qui grugent l’avance de 28-6 des Ravens, mais ce sera trop peu trop tard : Baltimore gagne 34-31 et Ray Lewis met un terme à sa carrière de la plus brillante des façons. Ahem.