MONTRÉAL – De retour en Amérique du Nord, Paolo DelPiccolo rejouait déjà ce mardi.
Un contrat à court terme avec l’Eintracht Frankfurt attendait l’ancien de l’Université de Louisville lorsque l’Impact de Montréal l’a repêché au 27e rang du MLS SuperDraft 2013, pendant son essai avec le club allemand. Le directeur des opérations soccer de l’Impact, Matt Jordan, avait alors dit à DelPiccolo qu’il serait néanmoins le bienvenu en MLS.
L’Eintracht a choisi de ne pas prolonger le contrat de DelPiccolo à la fin de cette saison. L’Impact et le natif de Wheat Ridge, au Colorado, se sont donc mis d’accord il y a un mois pour un essai dès ce lundi. Le milieu de terrain de 22 ans a joué 76 minutes dans la victoire de 5-1 de l’Impact contre FC Dallas mardi au Stade Saputo, en Ligue réserve de la MLS, et a même marqué le premier but.
« Je vise principalement à jouer du mieux que je peux, à impressionner les entraîneurs et à obtenir un contrat, a expliqué DelPiccolo. C’est peut-être une meilleure occasion maintenant que l’Impact jouera en Ligue des champions, mais même sans ça, ç’aurait été la même chose. Ça ne change rien à ma mentalité. Je dois simplement jouer du mieux que je peux, et espérons que je resterai avec l’équipe pour y contribuer de quelque façon que ce soit. »
DelPiccolo a apprécié son séjour avec l’Eintracht; au sein de l’équipe U23 du club, qui a terminé 15e dans la Regionalliga Südwest (quatrième division), il a joué sept matchs et récolté une passe décisive. Il a également pu participer à quelques entraînements avec l’équipe première sous Armin Veh et à un match amical avec cette équipe.
S’il est vrai que DelPiccolo demeurera loin de chez lui s’il emménage au Canada, il y trouvera un entourage qu’il connaît bien. Plus jeune, DelPiccolo a joué avec le Colorado Rush, le même club que Jeb Brovsky et Collen Warner, qui viennent comme lui de cet État. Malgré la différence d’âge de deux ans qui, à l’adolescence, peut sembler énorme, ils sont demeurés amis.
« C’est un joueur solide, bon techniquement, a indiqué Warner. Il est gaucher, très intelligent. C’est un footballeur : il aime beaucoup le soccer et il joue avec sa tête. »
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Comme le nom l’indique, DelPiccolo, qui se décrit comme un numéro 6, a des ancêtres italiens. Malgré cela, Andrea Pirlo est moins une influence que les joueurs qui l’ont stoppé lors de la finale de l’Euro 2012.
« Je joue peut-être un peu plus court, comme [Sergio] Busquets, mais j’aime Xabi Alonso, a admis DelPiccolo. C’est mon homme. »
